Position politique à l'égard de Cuba des dirigeants du 118e Congrès américain

Résumé

Les relations entre Cuba et les États-Unis après 1959 ont été marquées par la réticence des gouvernements américains successifs à accepter l'indépendance et l'autodétermination de Cuba. Le conflit historique découlant de cette situation a façonné la politique de confrontation menée par les États-Unis à l'égard de l'île, qui, dans une large mesure, trouve son origine dans le Congrès. Au sein de ce dernier, outre les membres des partis les plus importants et les congressistes anti-cubains, les postes de direction ont une grande importance dans l'établissement de la politique à l'égard de la nation cubaine. En ce sens, cet article s'intéresse à la caractérisation de la position politique adoptée à l'égard de Cuba par les dirigeants du 118e Congrès des États-Unis, en tenant compte de l'influence que cela peut avoir sur les relations bilatérales entre les deux États. Une synthèse des principales caractéristiques de la position des dirigeants du 118e Congrès à l'égard de Cuba révèle une polarisation marquée comme tendance principale : tandis que les dirigeants démocrates préconisent un rapprochement dans divers secteurs, les républicains encouragent la mise en œuvre de nouvelles mesures coercitives qui limitent le développement socio-économique de l'État cubain.